Après avoir été entourée et veillée quatre jours et quatre nuits, Jinette, notre mère chérie, a rendu son dernier souffle le 7 août.  Elle avait 77 ans.  

Fille de feue Marcelle Pilon et de feu Paul Marcil, de Saint-Luc, elle était l'épouse depuis 54 ans de notre père Pierre D. Denault, juge retraité. Belle-mère de nos amoureux, Ariane et Martin, elle était la grand-maman Jiji de Simone, Margaux, Paul, Henri, et George, qu’elle adorait.

Elle laisse dans le deuil ses frères et sœurs, André, Yves, Francine et Carmelle, sa grande sœur, qui l’a accompagnée sans relâche dans la maladie. Jinette avait aussi de nombreux cousins et amis, avec qui elle a organisé des fêtes mémorables. 

Comédienne dans sa jeunesse, elle s’est ensuite consacrée à sa carrière de psychologue – et nous avons suivi ses traces! – se spécialisant dans le traitement des dépendances. Généreuse et appréciée par ses collègues au centre Domrémy-Montréal devenu Dollard-Cormier, elle a été l’une des premières promotrices du programme Alcochoix au Québec.  Artiste dans l’âme, mélomane, indépendantiste, elle s’est aussi formée en design et en joaillerie; c’était une femme d’avant-garde qui recherchait la beauté du monde.

Si l’intensité de son regard n’a jamais faiblie, sa parole et sa vivacité d’esprit nous manquent depuis longtemps. Alors qu’elle était transformée par la maladie, Jinette nous a donné une leçon de force et de dignité. Nous remercions de tout cœur le personnel de la maison l’Étincelle, qui a pris soin d’elle, et de nous, au cours des quatre dernières années.

Nous convions nos familles, nos amis et ceux qui ont aimé Jinette à venir célébrer la femme lumineuse qu’elle a été. Les visites débuteront à 14h et une cérémonie aura lieu à 16h, le dimanche 27 août prochain, au Complexe funéraire Mont-Royal, situé au 1297 Chemin de la Forêt, à Outremont.

Au lieu des fleurs, vous pouvez faire un don à la Chaire de recherche sur les aphasies primaires progressives de l’Université Laval afin de faire progresser les connaissances au sujet cette maladie rare dont souffrait notre maman.

 Florence et Éveline