Mes plus sincères condoléances. Je garderai de René de précieux souvenirs. Ces dernières années ont été marquées par sa maladie. L'annonce de son décès m’a quand même prise par surprise, c’est clair qu’elle m'a profondément attristée.
Au départ nous n’étions que des collègues, assez rapidement, en 1992, nous sommes devenu des compagnons de chasse, au canard. Puis à chaque automne, de l’aube au crépuscule, un jour sur deux, camouflé dans une cache, nous avons chassés l’oie des neiges.
Au delà de la chasse proprement dite, il y avait la beauté du fleuve, la tranquillité des levers et couchers de soleil, les magnifiques voiliers de milliers d’oies. Durant les moments creux, on prenait le temps de respirer, de discuter, d’écouter, de partager, des moments inoubliables.
René était capable de comprendre et d’interpréter le comportement des oies afin d’y adapter notre plan de centaines de decoys, de mesurer l’utilisation de son appeau à bouche combinée au call électronique, de travailler avec le vent et les marées.
Chaque fois qu’une bande virait sur son call, c’était un peu magique et je me souvient de l’agréable sensation de me retrouver dans un lieu privilégié. C’était mon ami, il me manque déjà.
Mes sincères condoléances à Manon, et toute la famille. Mes pensées sont avec vous.