Toutes mes sympathies a toute la famille de Donatte, particulièrement a Pierrette ainsi qu'a Suzanne et Paul Emile que j'ai connus comme travaillant a l'hôpital St-François d'Assise de même qu'a André, dont j'ai tellement entendu souvent le nom lorsqu'on parlait de la défense des droits des travailleuses et des travailleurs.
En ces moments tristes, un sourire me vient en pensant a elle et ce qu'elle faisait. Et pas seulement, aux hot dog faits au fer a repasser pour des gens hébergés en soins de longues durée qu'elle recevait a son chalet a l'île d'Orléans. Et dans ce temps c'était en plus de sa semaine de travail.
Donatte a été membre du conseil syndical et a mené une lutte prolongée a la défense des femmes et hommes de ménage ainsi que tous les autres corps d'emploi. Et leur bataille faisait rage a tous les niveaux y compris psychologique. Elles ne permettaient pas a personne de les humilier.
Une anecdote: des offres d'emploi découpées dans les journaux et glissés sous la porte du directeur du personnel du temps. Il a été congédié finalement.
La pandémie a révélé que tous les biens et services sont produits par des travailleurs et des travailleuses, y compris les soins de santé qui souvent en risquant leur propre santé. Ils et elles jouent un rôle clé et en défendant leurs droits, les droits de tous sont défendus. En gouvernant strictement par décret, les institutions étatiques et les gouvernements a tous les niveaux persistent a vouloir étouffer toute initiative des travailleurs et les réduire au silence. La pandémie a révélé un écart croissant entre les pays riches et pays pauvres.
Les travailleurs et travailleuses expriment leur solidarité sociale en agissant de manière responsable pour combattre la progression de l'épédémie et luttent pour reprendre le controle sur leurs conditions de travail.
Gisèle et moi allons nous joindre aux funérailles par zoom.
Nous aimerions avoir des nouvelles de Pierrette.