Henriette,
Pour nous, tu es notre belle-sœur « parisienne », celle qui a rencontré Pierre en Israël et partagé avec lui cette aventure singulière de coopération éducative conduisant des écoles et lycées de France à ceux du Québec en passant par ceux de Tunisie. Qui avait entraîné l’autre dans cette folle entreprise ?
Il est vrai qu’auparavant, petite-fille d’amiral et fille d’officier supérieur de marine, tu avais déjà bourlingué entre Toulon et Saïgon. Mais, de Chambolle-Musigny à Montréal, en passant par Sfax, nous te voyions comme ce roc sur lequel vous avez pu fonder une si belle famille, établissant maintenant un pont entre le Québec et la France. Qui mieux que toi savait préparer vos cinq boites à lunch tous les matins de la semaine, avant de vous rassembler tous autour d’une grande tablée le dimanche ?
Il y a cinq ans, nous avions revu ensemble les lieux où tu avais vécu en banlieue parisienne et où vous vous êtes mariés : l’Haÿ-les-Roses et le Plessis-Robinson. Beaucoup de choses avaient changé, mais c’était l’occasion d’évoquer ces instants « historiques » où les Castillon et les Dufourd s’étaient réunis.
Très chère Henriette, nous n’oublierons pas les merveilleux moments passés ensemble en Bourgogne, en Bretagne, au Québec, en Gaspésie, à Terre-Neuve, en Nouvelle-Ecosse, etc. Tu resteras dans nos mémoires un peu comme notre belle-sœur « voyageuse ». Repose à jamais en paix.