Pour Louis Houdet, in memoriam
Mon cher vieil Oncle
Mon très cher Parrain
Mon Oncle d’Amérique
Ma brezhoneg eontr (mon Oncle breton)
Mon maître en humour de quotidien
Permets-moi de te déranger un peu pour un petit message …
Tu n’étais pas éternel, on le savait hélas ! Mais c’est une absence, depuis le 8 décembre, qui est quand même bien lourde à admettre et bien triste, comme de confirmer que tout à une fin …
Tu as tant représenté pour moi ! Que de trésors transmis !
Cette attention, cette affection sans attente de retour, données à travers l’atlantique ont si longtemps porté l’enfant que j’étais puis l’adulte que je suis devenu, jusqu’à ce jour de tristesse.
As-tu seulement mesuré l’énormité de l’influence que tu as eu sur moi … et sur tant d’autres de la famille et de ton entourage amical ? Sans doute non. Ta (vraie) modestie en aurait souffert !
Mais par-dessus tout et parce qu’il faut en tout garder « la substantifique moelle », je te suis infiniment reconnaissant de m’avoir appris ton humour ! Pas celui qui prévient et qui met un nez rouge. Celui qui est l’équivalent de l’oxygène, indispensable, toujours présent et qui aide à vivre mieux ! Cet humour subtil et continu, qui chemin faisant, attentifs aux autres, éclaire une vie enrichie de la légèreté et du détachement nécessaires pour lui permettre d’être plus épanouissante ! Tout ce que tu respirais quoi !
Pourtant je ne peux m’empêcher de sourire en songeant à la réponse que, j’imagine, tu aurais pu avoir si tu avais été en mesure de répliquer : « mon cher Marc, tu as pourtant dû remarquer que tu t’adresses à moi par cet écrit alors que je ne suis plus là ! C’est assez ballot, non ? Et en plus, je suis parti sans mes lunettes …»
Adieu mon « mononcle » 😉